Suivre sa boussole
À 25 ans, j’étais la plus jeune femme cadre dans une grande banque.
À 50 ans, j’étais fonctionnaire dans une grosse administration.
Et deux fois, j’ai tout quitté…
À 25 ans, j’ai lâché un CDI prestigieux pour devenir céramiste d’art, avec mes parents.
À 50 ans, j’ai quitté la sécurité de la fonction publique pour me lancer, seule, comme psychologue libérale et coach.
Ces 2 fois, j’ai déraillé volontairement.
Parce que j’ai suivi une boussole intérieure que personne d’autre ne voyait.
Mais entre ces deux moments de courage, parce que ça ressemblait vraiment à sauter d’une falaise… il y a eu de nombreuses années avec un parcours non linéaire.
3 enfants. Des déménagements, en France et à l’étranger. Des études de psycho reprises tard, avec les enfants petits, mais menées à leur terme.
Des détours. Des impasses. Des virages. Des thérapies.
C’est à 28 ans que j’ai su, comme une fulgurance, que je voulais devenir psychologue, à mon compte. Mais J’ai parfois tellement cru que je n’y arriverais jamais, que ce rêve, je l’ai mis longtemps aux oubliettes.
Et pourtant… même sans y croire totalement, je posais des actes.
Des formations. Une école de coaching. Puis deux. Des centaines de personnes accompagnées. Des coachings et thérapies pour moi. Des rencontres déterminantes !
C’étaient des jalons posés. Des graines semées. Des cadeaux sur mon chemin, souvent, qui me montraient la voie.
Ce que je n’avais pas compris, c’est que j’étais en train de bâtir un pont.
Un pont entre la psychologie, le conseil en organisation, le coaching, l’art… en y mettant de la créativité, de l’enthousiasme, de l’audace, de l’originalité.
Et ce pont, aujourd’hui, je le transmets.
J’ai créé ENVOL pour ça.
Pour les femmes qui sentent que leur vie n’est pas finie.
Mais qui ne savent plus par où reprendre le fil.
Parce que je vois trop de femmes arriver à 50 ans comme une rose qui a commencé à éclore… et qui se referme.
Par peur. Par fatigue. Par oubli d’elles-mêmes.
Et moi, je ne peux pas laisser ça se refermer.
Je veux qu’elles s’épanouissent. Qu’elles déploient leurs ailes.
Qu’elles deviennent ce qu’elles sont venues être.
Pas juste pour elles.
Mais pour leurs enfants. Leurs petits-enfants. Le monde.
Une femme qui s’épanouit après 50 ans, c’est un signal fort.
C’est une mère qui montre l’exemple.
Une grand-mère qui ne s’éteint pas, mais qui éclaire.
Une femme qui laisse une trace vivante dans les cœurs, même après son départ.